Publié dans Politique

Décrochage du portrait officiel du Président Andry Rajoelina - L’incivisme à son paroxysme

Publié le dimanche, 17 septembre 2023

Politiquement motivés, les actes d’incivisme se multiplient. Des gens brûlent des billets de banque, d’autres propagent de fausses nouvelles tandis que d’autres décrochent des murs des portraits officiels du Président Andry Rajoelina. C’est ce dernier point qui nous intéresse aujourd’hui, suite au communiqué émis ce 16 septembre par la Présidence de la République. 

Il convient de condamner de tels actes qui sont des incitations à la haine et à la rébellion condamnées par la loi et par l’éthique politique. Il est dommage que ces agissements répréhensibles soient encouragés à la fois par les réseaux sociaux et par les médias privés, notamment ceux appartenant à un candidat à la présidentielle, qui fait preuve d’irresponsabilité et de bassesse d’esprit.  

Décrocher le portrait officiel du Président Andry Rajoelina est bien plus grave que de ne pas enlever son chapeau durant l’hymne national. C’est une atteinte regrettable à un symbole républicain. 

Le décrochage du portrait officiel du Président Andry Rajoelina est un acte transgressif qui dévalorise et enlaidit ses auteurs. C’est un signe de défiance à l’égard de l’autorité mais c’est surtout un signe de lâcheté. Ce n’est pas en enlevant le portrait officiel du Président Andry Rajoelina qu’il va disparaître de la vie politique. Celui-ci n’est plus le Chef de l’Etat puisqu’il a démissionné mais il faut garder à l’esprit que Andry Rajoelina  n’a pas encore fait sa passation et que la Présidence de la République est une institution, conformément à la Constitution. En d’autres termes, ceux qui n’aiment pas Andry Rajoelina doivent se résigner à respecter cette institution qu’est la Présidence de la République.

Même si le Président Andry Rajoelina a démissionné, son portrait officiel doit rester accroché au mur jusqu’au lendemain de l’investiture de son successeur. Le remplacement du portait officiel du Chef de l’Etat ne peut être réalisé que par un responsable administratif sur ordre des autorités supérieures. 

 

Pour éviter la répétition de tels outrages et actes de vandalisme, les Forces de l’ordre sont invitées à sécuriser les bureaux administratifs.  

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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